Mes lectures du mois de février

Mygale, Thierry Jonquet, Folio, 1995
Très court roman mettant en scène un couple étrange : un chirurgien esthétique réputé retient sa femme prisonnière de leur demeure. Ils semblent se détester, mais un lien les unit. Deux autres histoires parallèles viendront se joindre à la première afin de créer l’une des meilleures chutes finales que je n’ai jamais lues. Un véritable petit chef-d’œuvre. Je ne manquerai pas le film qu’en a tiré Pedro Almodovar : La peau que j’habite, avec Antonio Banderas.
Ma cote : *****

Les bouchers de dieu, Joseph D’lacey, pocket, 2012
La ville d’Abyrne n’est pas comme les autres et son abattoir encore moins. Là où la viande constitue l’élément principal de tout les repas de la journée, Magnus, propriétaire de l’industrie bovine, règne en roi et maître sur les habitants. L’auteur ne nomme jamais l’horreur, il lève plutôt le voile petit à petit afin que le lecteur comprenne de lui-même. Et c’est terriblement efficace.
Ma cote : ****

Vertige, Franck Thilliez, Fleuve noir, 2011
Jonathan Touvier, célèbre alpiniste, se réveille dans une grotte, enchaîné par le pied. Deux hommes sont à ses côtés : l’un entravé comme lui et l’autre portant un masque de fer risquant d’exploser si le porteur s’éloigne des autres. S’en suit un huit clos haletant au cours duquel les personnages s’interrogent sur leur sort. Oui, cela ressemble à quantité d’autres histoires et ça fait également très décadence (Saw, 2004), mais le travail effectué sur l’ambiance vaut le détour. Outre le fait que l’énigme repose sur une immense invraisemblance, je garde un bon souvenir de lecture.
Ma cote : ***

Le chuchoteur, Donato Carrisi, Calman-levy, 2010
Un cimetière composé de six bras gauches de fillette est découvert. Chacun d’eux mènera les enquêteurs vers un suspect différent. Il me semble que tout sonne faux dans ce roman. Si vous êtes le moindrement allumé, vous allez découvrir très vite la clé de ce thriller. Un bel exemple d’une bonne idée mal exploitée.
Ma cote : *

La maison des damnés, Richard Matheson, Jai lu, 2000
Un groupe de scientifiques et de médiums sont payés par un milliardaire mourant pour passer une semaine dans une maison réputée très hantée. Leur mission sera de prouver qu’il y a ou non une vie après la mort. Bien que la promesse d’horreur absolue lancée par les premières lignes du roman ne soit pas tenue, l’enchaînement des événements tient en haleine jusqu’à la toute fin. Les personnages sont bien campés et le dénouement surprend quelque peu. Pour les amateurs d’histoire de maison hantée, qui se ressemblent un peu toutes.
Ma cote : ***