Les clichés de l’horreur
L’animal de compagnie
Chien
ou chat, peu importe; l’animal de compagnie des personnages principaux meurt presque toujours dans les récits d’horreur. La découverte du petit compagnon,
massacré sans pitié et souvent disposé dans une mise en scène macabre, cause
une surprise effrayante et rend l’ennemi encore plus inhumain.
L’isolement forcé
Les
amateurs d’horreur et de suspense adorent les huit clos, véritable source
d’angoisse. Cependant, ce genre de
situation est devenue redondante et les
causes, dont la plus populaire est la fameuse tempête de neige, des clichés remâchés
jusqu'à l’écœurement. Les années 2000 ont vu une nouvelle forme
d’isolement : l’isolement social. Coupés de leur cellulaire, brisé ou sans
réseau, les personnages se retrouvent démunis.
Fausse mort
Si
une personne, en l’occurrence le «méchant», n’est pas vu en train de mourir et
bel et bien mort, il a rarement passé l’arme à gauche en réalité. Il resurgira,
exhibant de graves blessures au moment où, contrairement au lecteur, les
personnages ne se doutent de rien. Même scénario si l'ennemi se fait éliminer trop facilement...
Panne de courant
Généralement
vers la fin de l’histoire, alors que le héros et son ennemi se lancent dans une
course-poursuite dont l’issue ne peut être que la mort, les lumières s’éteignent :
panne d’électricité. Plongés dans le noir, les protagonistes se voient imposer
une difficulté supplémentaire dans le but évident de faire monter la terreur de
plusieurs crans.
La blague de mauvais goût
Pour
instaurer un climat d’horreur, l’auteur a souvent recours à une blague de
mauvais goût d’un personnage proche du héros. Le mystère et le bizarre arrivent plutôt rapidement dans les
premières pages du récit? Il y a de bonnes chances pour que cette frousse ne soit
qu’une farce ou un malentendu.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire