lundi 2 janvier 2012

Les punchs finals dont on se passerait!

Je rencontre trop souvent ces clichés au fil de mes lectures et ils déclenchent l'envie de lancer le livre au bout de mes bras. S'investir dans un roman, pour finalement découvrir la même chute que des tas d'autres histoires c'est frustrant. ça me donne l'impression de m'être fait flouer, voler du temps! J'en viens surtout à me demander pourquoi les éditeurs acceptent encore ce genre de finale? En cette ère de facilité et de rapidité, on dirait qu'on essait d'en passer des petites vites à notre intelligence littéraire.


Voici mon top 4 des punchs finals dont on se passerait!



4. Les secrets de familles


Toutes les familles ont leurs petits secrets, mais dans les livres, ils sont toujours dramatiques: adultère, inceste, adoption, père qui n'est pas le père, vengeance, meurtre,etc. Le méchant, découvert dans les dernières pages (qui est souvent celui qui n'a pas d'alibi connu) se lance immanquablement dans une longue tirade sur sa jeunesse perdue. Sortez les violons! Pire encore, le protagoniste découvre qu'il est le fils ou le petit-fils du meurtrier. Luke je suis ton père, entends-je dans mes oreilles! L'idée à tellement été reprise qu'elle s'apparente plus à une blague qu'à un bon punch.


3. Le frère jumeau


Le héros policier ( qui est, à tous les coups, bourrés de problèmes personnels, au bord de la retraite et affublés du petit nouveau) n'en reviens pas que son suspect puisse être à deux endroits en même temps et/ou posséder le même ADN qu'un mort. Le coup du frère jumeau, on le voit venir et on espère que ce n'est pas ça... Et pourtant certains auteurs s'en sortent encore avec cette issue facile et prémâchée. Je tape donc sur les doigts ( pas trop fort quand même) de Maxime Chattam et de Jeff Lindsay.



2. Le mort



Au bout d'un bon thriller bien ficelé, vous découvrez avec déception que le personnage principal est mort et qu'il l'ignore. Vous reparcourrez alors mentalement le roman afin de dénicher des indices (souvent tirés par les cheveux) très subtil de sa condition. Il y a de nombreuses variantes, par exemple, notre héros qui parle et agis seul, sans se douter que son acolyte est décédé depuis belle lurette. Après le film le 6e sens de M. Night Shyamalan, ce genre de finale est carrément devenu une mode.



1. La folie


La schizophrénie et le dédoublement de personnalité remportent la palme d'or! Consterné, le personnage principal se rend compte qu'il est fou et qu'il est lui-même le tueur. Autre variante, le personnage dont les proches s'obstine à lui faire réaliser sa folie est véritablement aliéné. Et le pire du pire : rien ne s'est passé, sauf dans la tête du héros. Lorsque vous vous demandez comment l'auteur va réussir à terminer cette histoire improbable, eh bien, une fois sur deux, c'est la folie! Bref, quand le mystère repose sur la santé mentale du protagoniste, c'est du réchauffé...calciné à souhait! Petite mention d'exception pour l'excellent Fight Club de Chuck Palahniuk.


Et vous chers amis lecteurs, quelles sont les fins qui vous horripilent le plus?

9 commentaires:

  1. Bravo pour ce beau défoulement. C'est vrai que certaines finales sont frustrante parce que tirée par les cheveux. Musso m'en a donné un bon exemple dernièrement.

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  2. Oups Oups... s'cuse pour les fautes d'ortographes, je me suis laissée emporter par la passion...

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  3. Une chance que tu lit pas des romans Arlequin Anne-Marie ! Essaye voir de leur envoyer une histoire sans les stéréotypes pis y voudront meme pas le prendre aussi bon soit ton roman ! Mais tu as raison c'est frustrant de voir venir la fin 10 miles avant et qui sent le réchauffé a plein nez.
    Bonne chance pour ton blog,je vais venir voir souvent pour voir ce que ta a suggérer

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  4. Il y a aussi les fins qui ne finissent pas...

    Quand durant tout le livre tu attends de savoir quelque chose sur laquelle est basée toute l'histoire et que le livre fini sans nous dire ce que c'est...

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  5. Chen : je crois que ça serais la crème de la crème hahaha! ça te fais penser à quelqu'un en particulier? hihi!

    Pierrette: En effet, ça m'as dont fait du bien de me défouler!!!

    Richard: Non je n'en lis pas haha! Savais tu que les Harlequin sont produit à l'aide d'un ordi et d'une matrice?

    Eckshalam : J'en ai rencontré quelques uns des livres de ce genre. Je suis mitigé entre un manque d'idée ou un pas vers la différence. J'ai particulièrement aimé la finale de Le sang du temps de Maxime Chattam, qui est dans cette veine, mais il fait un débat sur ce qu'est la vérité et si elle est importante, j'ai trouvé ça extrêmement bien fait!

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  6. Il faudrait que je réfléchisse à cette question..Intéressant comme billet..

    Bienvenue dans la blogosphère :)

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  7. J'aime ton blogue Anne-Marie...Je sais bien que je ne réponds pas à ta question...mais je sais aussi que c'est un bon endroit où il est possible d'échanger...et ça c'est stimulant. Je vais y revenir définitivement. Bravo!!!
    Danielle

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  8. ooh merci Danielle!! ça me fait vraiment chaud au coeur!!
    Je suis très fière de t'avoir comme lectrice :)

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  9. C'est drôle parce qu'à chaque exemple, je pense à un livre ou à un film qui a utilisé cette fin! Mais je pense à plein de romans que j'ai aimé en me demande comment ça finissait...et je m'en rappelle pas! Faut croire que la fin, c'est pas ça qui fait que j'ai aimé un livre ou non, c'est les émotions que ça m'a fait vivre tout le long. Mais j'ai adoré le sujet de ce blogue!
    Caro alias ta couz

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