lundi 29 juillet 2013

Inferno de Dan Brown

Dan Brown fait partie de ces auteurs dont la sortie du petit dernier créer pratiquement un événement. On l’espère, on en parle des semaines avant le lancement et puis tout à coup, les pyramides dudit roman s’érigent dans les librairies et la page couverture s’entrevoit dans les transports en commun. Évidemment, cette popularité comporte un piège : des attentes trop fortes qui ne sont malheureusement pas toujours comblées.

La nouvelle aventure du professeur Langdon se déroule à Florence, où il se réveille dans un lit d’hôpital, la peau trouée d’une balle et incapable de se souvenir des deux derniers jours. L’action déboule après quelques pages avec une fusillade et la fuite de Langdon avec une jeune médecin. À l’aide de cette femme, il suivra le traditionnel jeu de piste, caractéristique des écrits de Brown, tout en découvrant la suite d’événements l’ayant mené à sa situation actuelle. La mission de Langdon se dessine par contre plutôt tard : causer l’échec des plans d’un mégalomane férue de Dante qui tente de réduire la population de la terre grâce à un virus inconnu.


Très en deçà de la qualité des précédents romans de Brown, Inferno tourne autour du point central qu’est le grand classique de Dante, l’Enfer. Une œuvre qui subit une surdose de référence, au même titre qu’Alice aux pays des merveilles.  La recette habituelle est utilisée, c’est-a-dire que le professeur expert en symboles s’embarque dans une course contre la montre en compagnie d’une jeune femme inconnue avec laquelle il élucidera des mystères dans le but de sauver le monde. Cependant, les différents ingrédients sont mal dosés, ce qui donne un récit beaucoup trop axé sur l’action, délaissant les mystères dont les lecteurs de Brown sont pourtant avides. Les amateurs d’histoire vivront également une déception puisque les références historiques sur Florence et l’Enfer de Dante, en quantité minime, manquent de pertinence et d’intérêt. Seul point fort de l’œuvre : le dénouement original, qui sauve Inferno de la catastrophe.

1 commentaire:

  1. N'ayant pas vraiment aimé Le Da Vinci Code, je n'ai pas poursuivi dans ''l'oeuvre'' de Brown.

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