dimanche 4 août 2013

Les clichés dans les récits d'horreur

Les clichés de l’horreur

L’animal de compagnie
Chien ou chat, peu importe; l’animal de compagnie des personnages principaux meurt presque toujours dans les récits d’horreur. La découverte du petit compagnon, massacré sans pitié et souvent disposé dans une mise en scène macabre, cause une surprise effrayante et rend l’ennemi encore plus inhumain.

L’isolement forcé
Les amateurs d’horreur et de suspense adorent les huit clos, véritable source d’angoisse.  Cependant, ce genre de situation est devenue redondante  et les causes, dont la plus populaire est la fameuse tempête de neige, des clichés remâchés jusqu'à l’écœurement. Les années 2000 ont vu une nouvelle forme d’isolement : l’isolement social. Coupés de leur cellulaire, brisé ou sans réseau, les personnages se retrouvent démunis.

Fausse mort
Si une personne, en l’occurrence le «méchant», n’est pas vu en train de mourir et bel et bien mort, il a rarement passé l’arme à gauche en réalité. Il resurgira, exhibant de graves blessures au moment où, contrairement au lecteur, les personnages ne se doutent de rien. Même scénario si l'ennemi se fait éliminer trop facilement...

Panne de courant
Généralement vers la fin de l’histoire, alors que le héros et son ennemi se lancent dans une course-poursuite dont l’issue ne peut être que la mort, les lumières s’éteignent : panne d’électricité. Plongés dans le noir, les protagonistes se voient imposer une difficulté supplémentaire dans le but évident de faire monter la terreur de plusieurs crans.

La blague de mauvais goût

Pour instaurer un climat d’horreur, l’auteur a souvent recours à une blague de mauvais goût d’un personnage proche du héros. Le mystère et le bizarre arrivent plutôt rapidement dans les premières pages du récit? Il y a de bonnes chances pour que cette frousse ne soit qu’une farce ou un malentendu. 

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